2025

Chaque année, des centaines de propriétaires découvrent leur logement occupé illégalement. Une situation aussi frustrante qu’inquiétante : peur des dégradations, démarches complexes, sentiment d’impuissance…
Si vous êtes propriétaire, vous vous êtes peut-être déjà demandé :
Que faire si mon logement est squatté ? Quelles sont les démarches à suivre ? Et surtout, comment réagir efficacement sans aggraver la situation ?
Chez Twisteur, on fait le point sur tout ce que vous devez savoir en 2025 pour agir vite, dans les règles, et protéger votre bien immobilier.
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Le squat correspond à l’occupation d’un logement sans droit ni titre, c’est-à -dire sans bail ni autorisation du propriétaire.
Les occupants y sont entrés par effraction ou par fraude (par contrainte, menace ou manœuvre trompeuse).
Cela concerne aussi bien les résidences principales que secondaires, ainsi que les logements inoccupés.
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Le cadre légal repose principalement sur la loi DALO (article 38) et sur la loi ASAP de 2020, qui ont simplifié les démarches pour les propriétaires.
Depuis 2020, la procédure d’évacuation forcée peut être engagée autant pour les résidences principales que secondaires.
Le préfet peut ordonner l’expulsion sous 48 heures, après examen du dossier, sans attendre la fin de la trêve hivernale.
En 2025, aucune nouvelle loi n’a modifié ces dispositions : les rumeurs d’expulsion automatique sous 72 h ou après 45 jours d’occupation sont infondées.
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Rendez-vous au commissariat ou à la gendarmerie pour porter plainte pour violation de domicile (article 226-4 du Code pénal).
Ne tentez jamais d’intervenir seul(e) : cela pourrait se retourner contre vous.
Constituez un dossier solide :
Envoyez un dossier complet au préfet, comprenant :
Si le préfet donne son accord, les forces de l’ordre peuvent intervenir dans les 48 heures.
En cas de refus, le préfet doit motiver sa décision, et vous pourrez saisir le tribunal judiciaire.
Si l’administration ne donne pas suite, votre avocat pourra saisir le juge des contentieux de la protection.
Cette procédure permet d’obtenir une ordonnance d’expulsion et, parfois, une indemnité d’occupation.
Les squatteurs disposent alors d’un délai d’un mois pour quitter les lieux avant intervention de la force publique.
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C’est possible, mais fortement déconseillé.
Un bien squatté perd une grande partie de sa valeur car :
➡️ Mieux vaut récupérer le logement, effectuer les travaux nécessaires, puis le vendre au prix du marché.
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Quelques gestes simples permettent de prévenir les risques :
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Le squat est une réalité encore trop fréquente, mais la loi protège désormais davantage les propriétaires.
La clé : réagir vite, rassembler des preuves et suivre les démarches légales.
Si la procédure peut sembler lourde, elle reste efficace lorsque bien encadrée.
Chez Twisteur, on accompagne les propriétaires à chaque étape de leur projet immobilier, avec un objectif clair : simplifier la gestion et sécuriser la vente de votre bien.
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