🏛️ Nouveau ministre du Logement : la stabilité avant la réforme

2025

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Après plusieurs années de changements à répétition, le marché immobilier français a besoin de souffler.
Crise du neuf, envolée des taux, aides revues chaque trimestre… difficile pour les ménages comme pour les professionnels d’y voir clair.

Avec la nomination de Vincent Jeanbrun au poste de ministre du Logement, la priorité n’est peut-être pas de tout transformer.
Mais plutôt de stabiliser un secteur fragilisé, avant d’imaginer de nouvelles réformes.

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Un marché à la recherche de repères

Depuis 2022, les annonces se sont enchaînées : nouveau DPE, restrictions de location, évolution de MaPrimeRénov’, modification du prêt à taux zéro, fiscalité du locatif…

Ces mesures ont parfois eu de bons effets, mais elles ont aussi ajouté une dose d’incertitude permanente.
Résultat :

  • les acheteurs repoussent leurs projets,
  • les vendeurs attendent un contexte plus favorable,
  • les promoteurs peinent Ă  lancer de nouveaux programmes,
  • et les locataires se retrouvent face Ă  une offre toujours plus limitĂ©e.

Dans ce contexte, la stabilité devient un levier aussi important que la réforme elle-même.

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Trois priorités pour redonner confiance

1. Maintenir les dispositifs qui fonctionnent

Le Prêt à Taux Zéro, élargi depuis 2024, a permis à de nombreux ménages d’accéder à la propriété.
Le programme MaPrimeRénov’, malgré ses ajustements, reste un pilier de la rénovation énergétique.
Ces outils doivent être confortés dans la durée, sans refonte permanente.

Changer les règles chaque année, c’est casser la confiance avant qu’elle ne s’installe.

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2. Relancer la construction sans alourdir les démarches

Le neuf est en crise : permis bloqués, hausse des coûts, frilosité bancaire.
Plutôt qu’une grande réforme de plus, il s’agit de simplifier ce qui existe déjà :

  • accĂ©lĂ©rer les autorisations d’urbanisme,
  • encourager les investisseurs privĂ©s,
  • et mieux articuler les dispositifs fiscaux entre neuf et ancien.

Un environnement clair permet aux acteurs de se projeter, d’embaucher et de construire.

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3. Donner de la visibilité sur le long terme

L’immobilier est un secteur de temps long : on n’achète pas, on ne construit pas et on ne rénove pas à l’échelle d’un mandat politique.

Les professionnels comme les ménages ont besoin d’un cap stable.
Cela passe par une communication lisible, une réglementation pérenne et une fiscalité cohérente.

C’est ce cadre, et non une succession de mesures, qui permettra de réinstaller la confiance.

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L’enjeu : stabiliser avant d’innover

Réformer pour réformer ne suffit plus.
L’objectif du nouveau ministre doit être de remettre du sens et de la clarté dans la politique du logement.
Stabiliser, simplifier, appliquer.
Et seulement ensuite, envisager de nouvelles transformations.

Les réformes réussies ne sont pas celles qui font du bruit, mais celles qui tiennent dans le temps.

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Notre regard chez Twisteur

Chez Twisteur, on accompagne chaque jour vendeurs, acquéreurs et investisseurs dans leurs projets.
Et ce que l’on constate est simple : la confiance naît de la prévisibilité.

Quand les règles changent sans cesse, les décisions se figent.
Quand les règles sont stables, le marché respire à nouveau.

Nous croyons en un immobilier plus clair, plus transparent, où chaque évolution s’inscrit dans la durée.
Parce que la stabilité, c’est aussi une forme de progrès.

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En bref

  • Le marchĂ© n’a pas besoin d’une nouvelle rĂ©volution, mais d’un cadre durable.
  • Les aides doivent ĂŞtre maintenues et mieux expliquĂ©es.
  • La construction a besoin d’air, pas de contraintes supplĂ©mentaires.
  • Et le secteur doit retrouver un cap cohĂ©rent et stable.

La réforme la plus utile serait peut-être… de laisser le logement retrouver son équilibre.

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